mardi 23 février 2010
Les pianistes d'aujourd'hui jouent Chopin sur instruments anciens
(live de la Cathédrale Sainte Croix des Armeniens à Paris. Au piano: Jozef Kapustka)
Sur site pianobleu.com : Ainsi par exemple on peut lire un article enthousiaste également pour deux concerts les 4 et 11 février, Récital Chopin par le pianiste polonais Jozef Kapustka, piano à la Cathédrale Sainte Croix de Paris... lire l'article:http://www.pianobleu.com/act12_2009.html
Sur la difficulté de promovoir les concerts sur les pianos d'époque et la difficulté de maitriser l'execution pianistique sur les pianos historiques ( éxtrait de l'article paru sur la page de Musiques Vivantes:
Certains concertiste, très peu il faut bien dire, depuis le début des années 80, ont commencé à s'y intéresser à titre personnel, sans forcément ni jouer en concert ni enregistrer. Pour plusieurs raisons :
* le moment n'était pas forcément venu dans le sens où l'oreille le public, pas venu écouter un concert dans la mouvance "pseudo-baroque", dont l'oreille peu familiarisée aux sonorités "ferrailleuses" et formatée au son standard "Steinway" moderne, n'aurait pas compris ce qui se passait (lors d'un concert il y a quelques années de Paul Lewis, jouant sur un somptueux piano de concert ca. 1840, certaines personnes du publics se sont exclamées "mais quelle casserole", il faut dire que le piano connaissait des ennuis techniques dus à la climatisation de la salle),
* les maisons de disque elles-mêmes pour des raisons d'inertie et de marketing, ne souhaitant pas prendre de risque (merci les petits labels !),
* les pianistes eux-mêmes, par manque de curiosité et souvent par préjugé et absence de remise en question de leur enseignement (merci les travaux des musicologues et l'intelligence musicale !),
* les instruments eux-mêmes, dont la plupart, il faut bien dire, étaient injouables. Certains, Comme Daniel MAGNE, à Paris ont fait un travail de précurseur en ce sens (rappelons l'émission découverte avec Daniel MAGNE lors de l'expo de sa collection à l'orangerie de Bagatelle sur Frances Musiques en 1983 de mémoire ?). De plus, d'autres, comme Christopher CLARKE en Bourgogne a construit des copies exceptionnelles de pianofortes viennois, même si son travail ne concerne pas les instruments français du XIXème, ses travaux et publications ont fait et continuent de faire avancer le travail des facteurs actuels (copies, restaurations).
lire article complét:
http://www.musiques-vivantes.com/les-pianistes-et-les-pianos-historiques-francais.html
"Comment interpreter Chopin: lire article
http://www.musicologie.org/publirem/interpreter_chopin_aujourd_hui.html
Peu nombreux sont les pianistes qui ont la curiosité de jouer ou la volonté de découvrir le répertoire romantique du XIXème siècle sur des instruments de l'époque. Heureusement, la vague croissante et le succès des pianofortistes a suscité une remise en question dans les "traditions" et les "écoles de pianos", bref, tout ce qui fait à la fois le garant de la transmission du geste d'un compositeur ou des interprètes supposés être dans la ligne (les écoles russes du piano, l'école française pour ne pas les citer, enseignées dans leurs conservatoires respectifs). En général ou jusqu'à présent, dans ces écoles, on ne prêtait guère d'attention "aux vieux clous" que pouvaient être les pianos du début du XIXème au début du XXème siècle. Certains concertiste, très peu il faut bien dire, depuis le début des années 80, ont commencé à s'y intéresser à titre personnel, sans forcément ni jouer en concert ni enregistrer.lire l'article complét:http://www.fauvin.com/index-module-orki-page-view-id-38-deploy-1.html
Publié le 22/02/2010 à 07:32 - Modifié le 22/02/2010 à 15:40 AFP Article par Benoit Fauchet
Chopin sur instruments anciens : les pianistes d'aujourd'hui en raffolent
lire l'article complét sur lepoint.fr:
http://www.lepoint.fr/culture/2010-02-22/chopin-sur-instruments-anciens-les-pianistes-d-aujourd-hui-en/249/0/426640
Deux cents ans après sa naissance, Frédéric Chopin (1810-1849) est de plus en plus joué sur des pianos de son époque, une tendance qui s'inscrit dans le mouvement de redécouverte des instruments anciens et illustre, sans nostalgie, la quête d'un monde sonore enfoui.
La Cité de la musique à Paris a pris une initiative longtemps impensable: programmer pendant une semaine l'ensemble des pièces pour piano seul de Chopin sur instruments d'époque exclusivement.
Du 9 au 14 mars, avec quelques jours de retard sur l'anniversaire de la naissance du compositeur (1er mars), les oeuvres seront jouées par huit pianistes sur autant de claviers. Parmi eux: cinq pianos Pleyel, maison à laquelle Chopin est resté fidèle durant les 18 dernières années de sa vie.
Edna Stern jouera un Pleyel 1842, qu'elle vient d'enregistrer pour Naïve. Un instrument proche du piano à queue de 1839 ayant appartenu au compositeur, qui est conservé au Musée de la musique mais n'est plus en état de jeu.
Jouer Chopin sur des instruments anciens est pour elle une évidence. "Chopin, plus que tout autre compositeur, est lié à l'instrument. La sensation physique, sensuelle du son est inhérente à son oeuvre", explique la jeune pianiste, qui vient de graver en outre un disque en duo avec la violoncelliste Ophélie Gaillard (Aparté), sur un Pleyel de 1843 cette fois.
"C'est un piano (le 1842, NDLR) très subtil. Avec un clavier moderne, beaucoup plus neutre, il faut tout inventer. Lui, au contraire, vient avec son caractère, ses qualités et ses défauts", confie-t-elle.
Les Pleyel des années 1830-1840 sont réputés pour leurs registres contrastés: un aigu clair, un medium velouté, un grave profond. Contrairement à son concurrent Erard, inventeur de la mécanique à double échappement bientôt généralisée, le Pleyel de cette époque a conservé l'échappement simple, qui empêche de répéter des notes à grande vitesse. Son toucher sensible a séduit Chopin, en quête d'intimité plus que de puissance ou de vélocité.
"Jouer sur pianos d'époque permet de comprendre la notation de Chopin, faite à partir de ces instruments. Personne ne notait la pédale avec cette précision diabolique", souligne le pianiste Yves Henry. "Si on ne comprend pas comment ces claviers résonnaient et qu'on applique la notation aux instruments d'aujourd'hui, on peut faire des contresens", estime-t-il.
L'auditeur est-il prêt à se laisser convaincre par ces instruments aux sonorités étranges, peut-être moins immédiatement séduisantes ? Alain Planès, qui a publié chez Harmonia Mundi un remarquable album enregistré sur un Pleyel 1836, en est persuadé. "Le public n'est pas si bête qu'on veut nous le faire croire. La preuve: il a accompagné la renaissance de la musique baroque. Or Dieu sait qu'il y a eu une guerre contre elle", observe-t-il.
Lui qui a une longue pratique des instruments anciens derrière lui s'amuse de l'engouement de ses collègues autour des Pleyel d'époque: "Les gens ont peur de rater le train..."
Certains, cependant, résistent encore: ainsi d'Alexandre Tharaud, qui a préféré enregistrer son "Journal intime" consacré à Chopin (Virgin Classics) sur un Steinway moderne. "Chacun doit trouver son meilleur cheval. Pour bien +chanter+ Chopin, il faut se sentir complètement libre", fait-il valoir.
"Je veux me donner du temps. Mais un jour je vais m'y mettre (aux instruments d'époque): il y a tellement de gens qui me le demandent !"
Cycle des concerts à la Cité de la Musique (plus sur www.ConcertoNet.com):
«Bon anniversaire Monsieur Chopin!»
Paris
Salle Pleyel
02/28/2010 -
Frédéric Chopin : Fantaisie en fa mineur, opus 49 (1) – Prélude, opus 45 – Fugue en la mineur, B. 144 (2) – Mazurka en la mineur (pour «Notre temps»), B. 134 – Sostenuto en mi bémol, B. 133 (3) – Valse, opus 70 n° 2 (4) – Nocturnes, opus 48 – Mazurka en la mineur (pour Emile Gaillard), B. 140 (5) – Impromptu n° 2, opus 36 – Ballade n° 3, opus 47 – Tarentelle, opus 43 (6) – Mazurkas, opus 50 – Impromptu n° 3, opus 51 – Polonaise n° 6 «Héroïque», opus 53 (7)
Bruno Rigutto (1), Mariko Satake (2), Arzhel Rouxel (3), Anne-Laure Bride-Lanoë (4), Misora Lee (5), Guillaume Coppola (6), François Dumont (7) (piano)
Vous reprendrez bien encore un peu de Chopin? Nolens volens, la réponse s’impose à la veille du deux centième anniversaire de sa naissance, à l’occasion duquel les pianos Pleyel, l’association «Musique au pays de George Sand», la Société Chopin à Paris et la ville de Châteauroux présentent une intégrale de sa musique pour piano étalée sur deux journées. De même durée qu’un Ring, l’entreprise n’est pas surhumaine – Abdel Rahman El Bacha l’a d’ailleurs menée à bien seul, en public, quoique certes pas en deux jours – mais détonne un peu chez ce maître de la petite forme, si loin du gigantisme d’un Wagner ou d’un Berlioz. Et la Cité de la musique, à son tour, programme du 9 au 14 mars prochain sa propre intégrale chronologique, en seize concerts, confiés quant à eux à huit pianistes jouant sur instruments d’époque.
C’est en revanche sur un instrument moderne – un Pleyel, bien sûr – que sont donnés les dix concerts gratuits de «Bon anniversaire Monsieur Chopin!», six le samedi à Châteauroux, non loin du Nohant de George Sand, puis quatre le dimanche à Paris: quinze heures de «musique romantique» – nous voilà rassurés – et soixante pianistes répartis en trois groupes établissant, aux côtés des vingt «jeunes espoirs» âgés de 8 à 23 ans, une assez curieuse distinction entre dix «grands pianistes» français (Cabasso, El Bacha, Engerer, Henry, Laforet, Luisada, Merlet, Pennetier, Pludermacher, Rigutto), d’une part, et trente «pianistes de talent», d’autre part, parmi lesquels se trouvent reléguées des personnalités telles que François Chaplin, Dana Ciocarlie, Nicolas Stavy ou Emmanuelle Swiercz.
Toujours est-il que les Parisiens ont massivement manifesté leur adhésion à cette formule, formant pour chaque séance une impressionnante file d’attente qui s’étendait jusque loin dans l’avenue Beaucour, côté est du bâtiment. Il avait été annoncé que les portes fermeraient un quart d’heure avant chacun des quatre concerts, mais c’est sans doute en raison de l’affluence que le deuxième, consacré aux années 1839-1841 (avec quelques entorses vers 1842), a débuté avec un quart d’heure de retard, certains spectateurs arrivant pendant le spectacle, à la faveur des brèves interruptions. Même si le public ne respecte guère la recommandation qui lui a été faite de n’applaudir qu’à l’issue de chacun des petits récitals des différents pianistes, durant plus d’une heure et demie sans entracte, il ingurgite stoïquement dix-sept pièces, généralement pas parmi les plus connues ni même les plus spectaculaires de Chopin – fort peu s’échapperont avant la fin.
L’habitué de Pleyel aura cependant été surpris de trouver la scène plongée dans un léger halo de brume, dominée par de hautes tentures couleur fraise (et vanille côté jardin), occupée par sept grands projecteurs hémisphériques et ceinte par un rail semi-circulaire permettant le déplacement à distance de deux caméras (de France Télévisions), qui ne manquent pas parfois de s’entrechoquer, heureusement sans trop de bruit. En outre, deux écrans dissimulent une grande partie des tribunes du chœur, pour diffuser des images d’un intérêt douteux: logos des organisateurs et mécènes, puis diaporama accompagnant une courte introduction au programme – dans laquelle il est notamment question d’une «fresque burinée» – et, enfin gros plans fixes des artistes, sur lesquels viennent quelquefois s’incruster des portraits du compositeur mais qui ne parviennent qu’à distraire l’attention.
Chacun des «grands pianistes» ouvre le concert dont il est le «parrain» et c’est donc Bruno Rigutto qui commence avec la Fantaisie en fa mineur, faisant apprécier d’emblée la belle rondeur du Pleyel dans un Chopin sans chichis mais avec quelques accidents.
etrait de l'article par Simon Corley; lire article complét:
http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=6335
Copyright ©ConcertoNet.com
lire sur les vieux pianos:http://cci-icc.gc.ca/about-apropos/nb/nb32/piano-fra.aspx
aussi: http://www.pianos.fr/piano-ancien.html et http://www.pianosromantiques.com/
le piano de Frédéric CHOPIN
http://images.doctissimo.fr/autres/photo/hd/4853540485/vacances-a-mallorca/piano-frederic-chopin-20503403ce.jpg
Live à la Cathédrale Sainte Croix des Armeniens à Paris. Ce concert fait partie de la célébration officielle de l'annèe Chopin 2010 en France.
CHOPIN 2010 page officielle: http://chopin2010.pl/
Jozef Kapustka joue sur 1850's Erard:
Valse op.64 No 1:
Valse op.64 No 2 :
Nocturne op.48 No 1:
Barcarolle:
Fantasy in F minor:
Fantaisie
envoyé par VolodymyrShpinov. - Clip, interview et concert.
Sonate "Marche Funebre" (1)
Heroic Polonaise op.53:
Cyprian Kamil Norwid (1821-1883)
LE PIANO DE CHOPIN
À Antoine C.........
" La musique est une chose étrange !"
Byron
"L'art ?… c'est l'art — et puis, voilà tout."
Béranger
I
J'étais chez Toi en ces jours ultimes
Du fil à son terme — —
— Dans leur plénitude de mythe,
Pâles comme l'aube…
— Quand le terme de la vie chuchote à son début :
« Je ne te détruirai pas, moi, non, je t'édifierai ! »
II
J'étais chez Toi, en ces jours avant-derniers,
Quand peu à peu d'un instant à l'autre, tu ressemblais
À la lyre abandonnée par Orphée,
Où l'élan-force rivalise avec le chant,
Où parlent entre elles les quatre cordes,
En se heurtant
Par deux, — par deux —
En chuchotant très bas :
« A-t-il donc commencé, Lui,
À marteler le ton ?…
Est-ce un tel Maître !… qu'il joue… tout en repoussant ?… »
III
J'étais chez Toi, ces jours-là, Frédéric !
Toi, dont la main, par sa blancheur
D'albâtre, et sa prise, et son élégance,
Et ses attouchements ondoyants de plume d'autruche,
Se confondait dans mes yeux avec le clavier
D'ivoire…
Et tu étais pareil à cette figure que
Du sein des marbres,
Avant qu'on ne les taille,
Fait sortir le ciseau
Du génie, — éternel Pygmalion !
IV
Et dans ce que tu jouais et ce que dit et dira
Le ton, même si les échos s'arrangeaient autrement
Lorsque tu bénissais toi-même de ta main
Tout accord, —
Et, en ce que tu jouais, il y avait la simplicité
De la perfection périclésienne,
Comme si quelque vertu antique
Entrant dans ton manoir de mélèze,
À la campagne, se disait :
« Je renais au Ciel
Et la porte me devient une harpe,
Et le sentier, un ruban…
À travers le blé pâle, je vois l'Hostie,
L'Emmanuel habite déjà
Sur le Thabor ! »
V
Et la Pologne était là, au zénith
De la toute perfection des temps,
Ravie dans un arc-en-ciel d'extase — —
La Pologne des Charrons transfigurés,
La toute pareille,
Or et abeille…
(Je te l'aurais reconnue aux confins de l'être !…)
VI
Et voilà que tu achèves ton chant, et plus jamais
Je ne te verrai ; j'entends seulement
Quelque chose… comme une querelle d'enfants…
Ce sont les touches du clavier qui se disputent
Pour un désir inassouvi,
Et, se heurtant sans bruit
Par huit, — par cinq, —
Chuchotent : « Se met-il à jouer ? ou nous repousse-t-il ? … »
VII
Ô toi, qui es profil de l'Amour,
Qui as pour le nom : Accomplissement ;
Ce qu'en art on nomme Style,
Car il pénètre le chant, façonne la pierre…
Ô toi ! qu'en Histoire on appelle Ère
Et là où l'histoire est sans zénith,
Tu t'appelles à la fois : Esprit et Lettre,
Et « Consummatum est » …
Ô toi! — Parfait-Accomplissement,
Quel que soit et où que soit… ton signe,
En Phidias ? en David ? ou en Chopin ?
Ou dans une scène d'Eschyle ?…
Toujours se vengera sur toi l'INACHEVÉ !…
Le stigmate de ce globe est l'Insuffisance :
L'Achèvement lui est souffrance…
Il préfère recommencer,
Il préfère sans cesse verser des acomptes !
L'épi ?… quand il est mûr comme une comète d'or,
À peine un souffle l'effleure-t-il,
Qu'il sème une pluie de grains de blé,
La perfection l'émiette elle-même !
VIII
Voilà… regarde, Frédéric !… c'est Varsovie,
Sous l'astre rayonnant,
Étrangement brillante.
Regarde ! les orgues de la cathédrale, vois ! ton berceau,
Et là, les maisons patriciennes, aussi vieilles
Que la République
Les pavés des places, sourds et gris,
Et le glaive de Sigismond, dans les nues.
IX
Regarde !… De ruelle en ruelle
Des chevaux du Caucase se ruent,
Comme, avant l'orage, les hirondelles,
Filant par devant les régiments
Par cent, — par cent —
L'édifice prend feu, puis s'éteint,
S'embrase à nouveau, et voici que, contre le mur,
Je vois des fronts de veuves en deuil,
Poussées par des crosses…
Et de nouveau je vois, bien qu'aveuglé de fumée,
Que, par les piliers du balcon
On hisse… un objet pareil à un cercueil,
Qui tombe… qui tombe — Ton piano !
X
Lui, qui chanta la Pologne au zénith
De la Toute-Perfection des Temps,
Ravie dans un hymne d'extase,
La Pologne des Charrons Transfigurés,
Le même, là, qui tombe sur les pavés de granit !
Et, telle une noble pensée d'homme
Le voilà maltraité par la rage des hommes,
Ou, comme tout ce qui
Depuis l'éternité, réveille !
Et tel le corps d'Orphée,
Mille Passions le déchirent en pièces ;
Et chacune hurle : « Ce n'est pas moi !…
Pas moi ! », en grinçant des dents — —
*
Mais toi ? et moi ? — Entonnons le chant du jugement,
En criant : « Réjouis-toi, tardif héritier !
Les pierres sourdes gémirent :
L'idéal a touché le pavé. »
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